Par décision du conseil municipal du 30 août 2016 et suite à la fusion des écoles maternelle et élémentaire pour la rentrée 2016, l’école se voit attribuer un nom officiel :
École Henri MERTZ
Voici les informations sur ce poète né au village et trouvées sur heimetsproch.fr
Henri MERTZ (1919 – 1999)
Né dans le nord de l’Alsace, à Lembach, Henri MERTZ a été instituteur à Graffenstaden (1945 – 1961), puis professeur au collège de cette ville (1961 – 1976), où il enseigna les mathématiques. Il avait fait la guerre dans la Wehrmacht, puis dans l’armée française.
Il n’était pas un « Heimatdichter », ni un représentant de la « Blümchenpoesie » (Charles STAUFFER), mais plutôt un poète satirique et protestataire, plus proche d’ André WECKMANN.
On lui doit trois recueils de poésies dialectales :
KUDDELMUDDEL ÜS EM ELSASS (1975)
S’ WESCHPELNESCHT (1976)
DE RORAFF (1980)
Ces trois recueils portent le même sous – titre : LIEDER, VERSLE UN SATIRE (Chansons, vers et satire).
On lui doit aussi deux traductions de l’œuvre du célèbre humoriste allemand Wilhelm BUSCH : MAX UN MORITZ (1865) : une traduction en bas – alémanique (1982) et une autre en français (1996). Dans sa jeunesse, il avait écrit un opuscule en dialecte (ÜS MINEM ARME ELSASSLÄNDEL, 1946), et un recueil d’aphorismes en français : AU SIECLE DES HOMMES SANS TÊTE (1948) qui n’ont pas rencontré l’écho souhaité.
On peut noter ses dons de versificateur, la violence de ses incantations et sa virtuosité dans l’art de la satire.
ELSASS
Liewi Bächle, stilli Strässle,
Holder, Schleh un Heckeroesle,
Burje uf de Felsekant,
Alti Hieser, klari Brinne,
Doerfle mit viel Sehnsucht drinne,
Elsass, Dü min Heimetland!
Blueme an de Fenschterschiewe,
Diewle, wo sich d’ Schnäwel riewe,
Pärle, Kneckes, sorjelos,
Gänsle, wo so luschtig schnättre,
Bibble mit un ohne Feddre,
Elsass, Dü bisch ganz famos!
Kitsch im Hof un Kitsch im
Garte, Flasche, Pneus vun alle Arte,
Plastik-Stoerig-Zwerig-Reh,
Strosse voller Schnokeloddel,
Polka-Deppe, Trachtedoddel,
Narreland, o je, o weh!
Du min Volik, geh Dich b’sinne,
Trink an Dine Wunderbrinne,
Trink Dich rein un jung un frisch!
Trink Dich g’sund, kürier Dich inne,
Trink, solang noch Quelle rinne,
Trink, solang noch Hoffnung isch!